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la 2eme guerre mondiale

la 2eme guerre mondiale
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14 mars 2006

chrnologie

1939

1940

1941

1942

1943

1944

1945

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13 mars 2006

contre attaque de de gaulle en mai 1940

Quand eut lieu l'attaque allemande en 1940, les divisionsblindées françaises étaient sous-entraînées, sous-équipées et elles furent immédiatement éparpillées en petits paquets.De Gaulle reçut l'ordre de couper la pointe allemande de ses bases.
Il avait pris le commandement de la quatrième divisionblindée, qui était en quelque sorte une division fantôme. Quand il arriva à sonposte, De Gaulle ne trouva qu'une esquisse d'unités de chars, un embryond'état-major et un ramassis de soldats démoralisés. il décida de lancer une attaque en directionde Moncornet, situé à

32 km

à l'intérieur des lignes allemandes.
En vue de cette attaque, il ne parvint à rassembler quetrois bataillons de chars, dont deux étaient composés de petits chars Renault R35, ayant pour armement un canon de

37 mm

court. Seul le troisième bataillon, avaitune compagnie d'excellents chars D-2,
Un bataillon d'infanterie, transporté dans des autobusréquisitionnés, s'ajoutait aux chars, mais il manquait totalement d'appuiaérien, d'artillerie et de DCA.

De Gaulle s'élança le 17 mai, se frayant un passage parmiles colonnes de réfugiés affolés. Les chars français rencontrèrent sur leurchemin une faible résistance et culbutèrent une unité de reconnaissanceallemande par surprise, dans le village de Chivres, au cours d'un vif et brefengagement, auquel prirent part les mitrailleuses et les canons des chars. Peuaprès, une colonne de camions B allemands fut incendiée de façon spectaculaire.De Gaulle se trouvait non loin du petit village de Moncornet.
Il ignorait que là se trouvait l'état-major de la premièredivision du 19e corps blindé ennemi. L'arrivée des chars français avait causéun commencement de panique. Mais il s'écoula peu de temps avant que desofficiers allemands ne reprennent les choses bien en main;il firent sortirquelques chars d'un atelier de réparation et les lança sur les attaquantsfrançais, . De leur côté, des canons antiaériens allemands ouvrirent le feu surles Français et quelques canons antichars prirent position. Bientôt, nombre dechars français furent en flammes . Les canons allemands automoteurs se mirentde la partie et les chars français trouvèrent plus simple de retourner à leurpoint de départ; ils furent sans cesse harcelés par les avions en piqué Stukasomniprésents, et tout le long de leur chemin de retour attaqués de flanc parles unités allemandes de passage.

Au mieux, l'attaque dirigée par De Gaulle sur Moncornet peutêtre considérée comme un raid de blindés. Elle ne ressemble en rien à uneentreprise capable de couper la pointe allemande de ses bases. Non seulementelle n'a pas été à la hauteur des objectifs prévus par le nombre et le soutien,mais elle n'a pas reçu l'aide de l'attaque prévue au nord, qui ne se concrétisapas. Elle n'a été pour les Allemands qu'un ennui local et passager, qui ne lesa pas distraits de leur marche stratégique vers

la Manche. Malgré

celaet malgré l'échec cuisant que fut en réalité l'affaire Moncornet, elle pritdans la légende du général français une importance hors de proportion.


Ce fut aussi le cas d'un raid du même genre entrepris quelques joursplus tard en direction de Laon. Celui-là fut lancé dans les mêmes conditions,sans soutien tactique et sans but précis.

13 mars 2006

la bataille de l'atlantique

L'objectif, pour les Allemands comme pour les Alliés, étaitde contrôler l'Atlantique, étant donné que la guerre touchait à la foisl'Europe et l'Amérique. L'Amirauté Britannique, et l'amiral King, quicommandait l'US Navy, s'opposaient aux amiraux Raeder(commandant en chef de la Kriegsmarine) et Donitz(chef de l'U-Bootwaffe). Les Alliés avaient engagés laRoyal Navy, les marines de guerre du Commonwealth, l'US Navy et leurs forces aéronavales.

Les Allemands disposaient de la Kriegsmarine, et particulièrementde l'U-Bootwaffe, ainsi que des bombardiers de la Lutwaffe. En 1939, la Kriegsmarine ne disposait que de 250 000 tonnes,tandis que la Marine Française disposait de 600 000 tonnes et la Royal Navy de1 350 000 tonnes. Le commandant en chef de la Kriegsmarine avaitdécidé de ne s'attaquer qu'aux navires marchands Alliés.        

       

La bataille del'Atlantique commença le 3 septembre 1939 avec le torpillage de l'Athenia par l'U-30. Entre septembre et décembre, les Alliés perdirent 755 000tonnes de navires marchands : 60 000t furent coulées par les bâtiments deligne Allemands(les Raiders), 255 000 par les mines magnétiques qui étaientlarguées par la Lutwaffe, et 460 000 par les sous-marins. Le Royal Oak futtorpillé par des sous-marins dans la baie de Scapa Flow, et le porte-avions Courageous, fut coulé au large de l'Islande par des U-Boote.

                          

Les Britanniques disposaient de l'ASDIC,qui était un radar sous-marin, et utilisèrent le système des convois pourprotéger leurs navires. Ils entamèrent la construction de 100 destroyers et de400 escorteurs, qui devaient commencer à naviguer en 1941-1942, c'est-à-direen même temps que les sous-marins Allemands. Mais d'avril à août 1940, laconquête de la Norvège, puis la défaite de la France et l'entrée en guerrede l'Italie, priva la Royal Navy du soutien de la Marine Française. Les forcesétaient désormais à peu près à égalité. Après le sabordage du Graf VonSpee en décembre 1939, et la disparition du Bismarck en mai 1941, les autresbâtiments de la marine Allemande furent ramenés dans les forts Norvégiens.LeTirpitz, qui était traqué à Tromso par des sous-marins de poche, fut détruiten novembre 1944 par la RAF, sans avoir pu effectuer une seule sortie.

   

En avril 1941, la Lutwaffe réussit à couler 320 000 tonnes,et les U-Bopte 250 000 tonnes. Mais la Lutwaffe fut ensuite envoyée sur le frontRusse. Seuls les bombardiers à long rayon d'action Focke Wulfe Condor,continuèrent leurs opérations. Les États-Unis, qui étaient entrés en guerre en décembre,refusèrent d'organiser des convois protégés, sur décision du commandant enchef de l'US Navy, l'amiral king. Les sous-marins Allemands coulèrent 112pétroliers, et 2 millions de tonnes de navires marchands. Entre juillet etdécembre 1942, agissant principalement entre le 40ème et le 25ème méridien,ils coulèrent chaque mois entre 400 000 et 600 000 tonnes. Au début de 1943,Donitz remplaça Raeder à la tête de la Kriegsmarine. Les Alliésenvisagèrent en mars la possibilité d'arrêter les convois.

Mais pendant le mois de mai, les U-Boote perdirent 40unités. Entre mai 1943, et la capitulation de mai 1945, 313 sous-marins furentcoulés par la Royal Navy et l'US Navy. En 2 ans les marines Alliées avaientperdu moins d'un million de tonnes, ce qui équivalait en 1942, à deux moisd'activité de l'U-Bootwaffe. Les Britanniques avaient perdu 3 000 navires, etles Alliés 2 000, auxquels s'ajoutait 1 000 navires neutres. 45 000 marins avaient disparu, dont 30 000 Britanniques.LesAllemands perdirent la quasi-totalité des navires de surface et 780 U-Bootefurent coulés. Ils eurent 30 000 morts, et 5 000 prisonniers, sur les 40 000hommes de l'U-Bootwaffe. Les Alliés venaient de remporter au prix de lourdespertes une victoire capitale.

13 mars 2006

leningrad

L'armée Allemande voulait s'emparer de la seconde ville de l'URSS, qui était située à l'est du golfe de la Finlande. Les Soviétiques avaient engagés les XLIIème et LIIème armées, et des unités de la flotte de la Baltique, soit 250 000 hommes. Les Allemands disposaient des XVIème et XVIIIème armées, de l'armée "Norvège", et des deux armées Finno-Allemandes du maréchal Mannerheim, soit 350 000 hommes. Le groupe d'armées Nord du maréchal Von Leeb avait reçu pour mission, de s'emparer des États Baltes et de la ville de Leningrad, alors peuplée de 2 500 000 habitants. Le 26 juin 1941, soit 4 jours après le début de l'opération Barberousse, la Finlande déclara la guerre à l'Union Soviétique. Les deux armées Finno-Allemandes du maréchal Mannerheim(Carélie et Sud-Est), ainsi que l'armée "Norvège" du général Falkenhorst, firent mouvement par le nord vers Leningrad. Le groupe d'armées Nord de Von Leeb s'empara de Riga le 1er juillet.  Le 4ème groupe de Panzers de Hoeppner atteignit alors Louga, situé à 120 kilomètres au sud de Leningrad. Vorochilov fit alors replier ses armées à l'intérieur des ceintures fortifiées de la ville, qui s'étendaient sur 900 kilomètres, et il mobilisa 500 000 civils pour renforcer les défenses de la ville. Le 1er août 1941, le groupe d'armées du Nord, atteignit Leningrad( Saint-Pétersbourg).
Hitler voulait enfoncer les défenses Russes. L'opération avait pour nom de code Aurore Boréale. Mais elle fut annulée car Mannerheim, qui était coincé au nord, ne pouvait pas l'appuyer. Le front Soviétique du Volkhov essaya de faire sa jonction avec la LIIème armée en lançant une seconde offensive qui échoua. En janvier 1943, les Soviétiques tentèrent une troisième contre-attaque qui échoua. Hitler changea plusieurs fois le commandement, en le passant de Von Leeb à Busch, puis à Von Küchler.
Les troupes Russes reçurent de grandes quantités d'armes venant des usines qui avaient été transférées de l'autre côté de l'Oural et le char T-34 Russe permit de lutter efficacement contre le Panzer Allemand. Les lance-roquettes Russes firent leur apparition : on les appela les "Orgues de Staline". Mi-janvier 1944, les Soviétiques décidèrent de mener une vaste offensive. Quatre armées Russes, réparties sur un front de 180 kilomètres furent chargées de mener à bien cette opération. Le 25 janvier, après de durs combats, l'armée du Volkhov du général Meretskov, et l'armée de Leningrad du général Govorov firent leur jonction. La route de Moscou était réouverte. Le siège le plus long de toute la guerre était terminé. Les troupes Soviétiques s'arrêtèrent en mars, après avoir repoussé les forces Allemandes à 250 kilomètres à l'ouest de Leningrad. Le siège avait duré 31 mois et provoqué la mort de 1 800 000 civils et militaires Soviétiques. Les Allemands et les Finlandais avaient perdu 200 000 hommes.

13 mars 2006

el alamein

Mussolini et l'armée Italienne envahit l'Egypte  l'armée britanique battit les italiens pourtant beaucoup plus nombreux et les expulsa d'égypte.
Hitler lui envoya de l'aide: Le général Erwin Rommel et son Afrika korps.
En 1942, Rommel apres avoir accumuler les renforts lanca son offensive et obliga a la 8ème armée anglaise a se retirer d'égypte. Tobrouk tomba, et la situation commencer a être périlleuse pour les troupes anglaises. Hitler lui pressait Rommel de prendre le canal de Suez, mais ne lui fournit aucun soutien supplémentaire car il se consacrait entiérement à la guerre en Russie.
en aôut 1942 le général Bernard Montgomery fut nommé commandant de la 8eme armée. Le 31 aôut, Rommel espera prendre les anglais par surprise avec une soudaine poussée des panzers. Mais les anglais repoussérent les panzers et firent reculer les allemands
Montgomery était prudent et ne contre-attaqua pas tout de suite préférant préparer avec soin son coup décisif. Soudain la situation ne paraissait plus si favorable a Rommel. Apres 17 mois de combats dans le désert, son armée de 96 000 hommes était affaiblie  elle ne possédait que 600 chars contre les 1114 chars alliers.

Montgomery lança son attaque majeur le soir du 23 octbore. la bataille commença par un tir de barrage massif  les canonniers anglais bombardaient les  positions allemandes , entraînant de lourdes pertes  Montgomery avait parfaitement préparé son attaque.
Les chars bataillaient les uns contre les autres pendant une semaine. Mais leur supériorité aérienne aida énormément les alliés  leur avion et leurs tanks pilonnant les panzers allemands, la puissance blindée dont disposait Rommel déclina rapidement. Rommel  ne parvenait pas à suivre la demande en essence, en munition  Son approvisionnement avait été difficile au départ, et atteignait à présent son point de rupture.
Les panzers livrèrent une ultime bataille pour stopper l'avance, mais avec seulement 35 chars restant à la fin de la journée ils ne purent pas faire grand chose.
2 jours suplémentaires de combat saignérent l'Afrika korps à blanc. Rommel voulait se replier, mais Hitler insista pour qu'il affronte les anglais.
Rommel n'avait aucun autre choix que d'ignorer l'ordre d'hitler et de battre en retraite.
la bataille était terminée et la résistance allemande avait été vaincue. Quelques 59 000 allemands et Italiens furent tués, blessés ou capturés, et plus de 500 chars et 400 canons avient étaient détruits. Les pertes de Montgomery s'élevaient à 13 000 hommes avec 432 chars détruits. Il avit pris soin de ne pas gaspiller ses hommes dans une usure inutile , mais ne s'était pas montré timide quand l'agressivité avait été necessaire!
Ce fut un tournant pour les Alliés qui permit à des toupes de débarquer en Afrique du nord en "prélude" à l'invasion de l'italie et à l'ouverture du deuxième front contre l'armée d'Hitler. Elle eut aussi un effet énorme sur le moral des alliés et Churchill affirma: "Avant El ALAMEIN nous n'avions jamais de victoire. Après EL ALAMEIN nous avons jamais eu de défaite.
le vent avait tourné pour les Alliés, et Hitler était sur la défensive.

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13 mars 2006

invasion de la finland

Staline attaque la finland sans prendre la peine de lui déclarer la guerre.
Avec un total de 265.000 hommes, 270 avions et 26 tanks, la Finlande doit faire face à 400.000 hommes de l'Armée rouge, équipés de 1500 avions et autant de tanks.
Malgré la disproportion des forces et la brutalité de l'attaque, du golfe de Finlande à l'océan Arctique, l'Armée rouge piétine plusieurs mois sur la frontière et les Finlandais remportent même de nettes victoires au nord.
Cette «Guerre d'Hiver» se traduit par de lourdes pertes pour l'Armée rouge, d'autant que les Français et les Anglais, en guerre déclarée contre Hitler, ont à cœur de soutenir le peuple finlandais en lutte contre Staline, lié au Führer allemand par un
pacte.
Sur une idée du Premier Lord de l'Amirauté, le ministre britannique de la marine Winston Churchill, les Français et les Anglais entreprennent même une expédition en Norvège pour tenter de soutenir les Finlandais.
Staline finit par conquérir la partie orientale de la Finlande et conclut un traité avec son ennemie le 12 mars 1940.
Mais sa victoire à l'arraché a pour effet d'isoler un peu plus l'URSS sur le plan international. Elle met aussi en évidence la médiocrité du commandement soviétique et la faible motivation des troupes.
Ce désastre va fournir d'utiles enseignements à Hitler quand il prendra la décision d'attaquer son associé le 22 juin 1941.
Alliés à leur tour aux Allemands, les Finlandais reprendront l'offensive en 1941 mais en 1944, ils devront accepter une mise sous tutelle soviétique.

13 mars 2006

guerre en mer du nord

la Norvège etleDanemark, pays pacifistes et neutres par tradition, . Toutefois, leur situation géographique était d'une importance stratégique primordiale pour les puissances de l'Axe et pour les Alliés. Le reste du monde comprit, mais un peu tard, qu'aucune nation, même la plus innocente, ne pouvait demeurer à l'abri du conflit.La situation des côtes de la Norvège dans la stratégie en met du Nord et le minerai de fer suédois, telles furent les deux causes principales de la guerre en Scandinavie.Les îles Britanniques formaient, à l'ouest, une gigantesque digue battant l'accès de l'océan aux ports allemands

Une marine de guerre moins puissante que la marine britannique pouvait couper les lignes de communication maritimes de l'Angleterre si ses navires étaient capables d'atteindre les eaux libres de l'Atlantique. Mais, à partir des ports allemands, cela n'était possible qu'en prenant le risque de livrer combat. Au cours de la première guette mondiale, les submersibles allemands, pour gagner l'Atlantique, devaient affronter le puissant système de surveillance établi dans le détroit du pas de Calais, ou faite un long et pénible détour et contourner les Shetland.

En 1939, l'Allemagne importait de Suède environ dix millions de tonnes de minerai de fer. Tant que la Norvège était neutre et que les Alliés respectaient sa neutralité, les vaisseaux de guerre et les forceurs de blocus allemands pouvaient se faufiler le long des côtes norvégiennes pour atteindre la met du Nord et essayer de gagner l'Atlantique, et les transports de minerai allemands circulaient librement entre Narvik et les ports d'Allemagne, sans craindre aucunement le blocus britannique. Tout cela, bien sûr, était connu aussi bien à Berlin qu'à Oslo ou à Londres. Mais la Home Fleet, basée à Scapa Flow, semblait dominer la mer du Nord, et Raeder pensait que, tout compte fait, la neutralité norvégienne était beaucoup plus avantageuse pour l'Allemagne que l'occupation, par la force, de bases sur les côtes de Norvège. Les Norvégiens, quant à eux, croyaient que les Allemands n'envahiraient jamais leur pays tant que veillerait la puissante flotte britannique Certes, l'Angleterre était, sur d etre et dans les airs, très inférieure à l'Allemagne ; mais n'existait-il pas un moyen d'exploiter sa grande supériorité maritime en employant une méthode plus spectaculaire et plus rapide que ce long blocus dont l'efficacité demeurait des plus incertaines ? Le 12 septembre 1939, Churchill avait signé une directive de l'Amirauté ordonnant la mise en état de navires spécialement armés pour pénétrer dans la Baltique, projet qui fut abandonné pat la suite. Le 19, il informa le cabinet de la nécessité de stopper les envois de minerai de fer suédois et, le 29, proposa que les détroits fussent minés si le trafic du fer, momentanément arrêté au début des hostilités, devait recommencer. Mais le cabinet britannique refusa de porter atteinte à la neutralité de la Norvège.

A Berlin, à la fin de la campagne de Pologne, Raeder et son état-major discutèrent de la conduite de la guette contre l'Angleterre et du problème de la Scandinavie. L'état-major de l'armée soutenait les vues de l'amiral, en prétendant qu'il ne disposait pas des forces terrestres suffisantes pour s'emparer de la Norvège et l'occuper. Cependant, le 10 octobre 1939, Raeder transmit à Hitler des renseignements fournis pat l'amiral Canaris, concernant les desseins britanniques sut la Norvège. Mais, ce jour-là, Hitler lançait des directives en vue d'une prochaine offensive vers l'ouest et ne s'intéressait guète à la Norvège. L'affaire en resta donc là.

Le 30 novembre 1939, la Russie attaquait la Finlande. A l'admiration du monde entier, la petite Finlande commença pat résister victorieusement à son puissant agresseur et bénéficia du soutien moral quasi unanime des peuples libres. La Norvège et la Suède éprouvaient une profonde sympathie pour la Finlande, mais, pat crainte de l'Allemagne, elles n'osèrent pas se laisser entraîner à lui venir en aide. Cependant, pour les Anglais et les Français, la seule route possible pour envoyer des troupes en Finlande passait pat l'extrême nord de la Norvège et de la Suède, et la tentation était grande pour eux de s'assurer ainsi de Narvik et de Lulea et de couper la toute du fer vers l'Allemagne.

Dans l'espoir que la bienveillance universelle à l'égard de la Finlande pourrait se transformer en un concours effectif - ou au moins passif - de la Suède et de la Norvège, et sous-estimant la menace que l'Allemagne faisait peser sut. ces deux pays, les Alliés projetèrent de faite passer des troupes par Narvik et Lulea et d'en envoyer d'autres, via Trondheim, pour protéger la Suède centrale d'une attaque allemande. En janvier 1940, ce projet dut être abandonné devant le net refus de la Suède et de la Norvège d'y coopérer. Il fut repris en mats, sous une forme boiteuse prévoyant des moyens plus réduits, en vue de « tester » les réactions de la Norvège à la faveur d'une tentative de débarquement à Narvik, suivie, si les Norvégiens ne s'y opposaient pas, d'une avance sur Lulea et d'autres débarquements, de faible importance, à Tronaheim, Bergen et Stavanger. Mais, le 13 mars, alors que le cabinet britannique hésitait encore, la nouvelle parvint que les Finnois venaient de demander la paix. Sur l'ordre de Chamberlain, les forces destinées à débarquer en Scandinavie furent dispersées afin d'éviter que Hitler ne tirât prétexte de leur existence pour envahir la Norvège.

Bien qu'en Allemagne la sympathie fût également vive en faveur des Finnois, Hitler, qui venait de conclure son pacte avec Staline, préféra remettre à plus tard le règlement de cette affaire. Raeder l'avait averti que les Alliés pourraient utiliser le prétexte d'une aide à la Finlande pour s'assurer le contrôle du transport du minerai suédois...

Cependant, le 14 décembre, il ordonna à l'O.K.W. d'étudier la possibilité d'une invasion - étude qui, au fur et à mesure que la tension s'accentuait, finit par devenir un véritable plan de campagne.

Hitler passe à l'action

En février 1940, l'Altmark, navire ravitailleur attaché au cuirassé de poche Graf Spee qui venait de se saborder dans le Rio de la Plata, regagnait l'Allemagne par les eaux territoriales norvégiennes, avec, à son bord, un important contingent de marins britanniques prisonniers ayant appartenu aux équipages des navires coulés par le Graf Spee. L'Altmark, interpellé par les Norvégiens au large de Trondheim, puis dans les eaux de Bergen, prétendit qu'en tant que navire auxiliaire il n'avait pas à se soumettre aux formalités de la visite réglementaire. Après l'avoir retenu quelque temps, on lui permit de poursuivre sa route. Mais, le 16 février, il était intercepté, non loin de Jôsenfjord, sur la côte méridionale de la Norvège, par le croiseur britannique Arethuse et la 4e flottille de destroyers, sous les ordres du capitaine Vian. Les deux petits vaisseaux de guerre norvégiens qui escortaient l'Altmark insistèrent pour que les Anglais ne l'arraisonnent pas tant qu'il serait dans des eaux neutres, et l'Altmark alla se réfugier dans le Jösenfjord.

Trois heures plus tard, Vian, agissant sur ordre direct de Churchill, transmis par l'Amirauté, s'approcha jusqu'à quelques encablures de l'Altmark, après avoir laissé aux Norvégiens la possibilité de le ramener à Bergen pour lui faire subir un contrôle plus poussé. Il faisait déjà nuit. Pendant que le destroyer Cossack accostait le navire allemand, beaucoup plus important que lui, l'Altmark essaya de l'éperonner, mais, ce faisant, il alla s'échouer sur le rivage. Les marins anglais sautèrent à bord de l'Altmark et, tandis que les uns, revolver au poing, se rendaient maîtres de la passerelle de commandement, d'autres allaient à la recherche des prisonniers. Leurs gardiens allemands, après avoir tiré quelques coups de feu, s'enfuirent sur la glace. Huit Allemands furent tués ou noyés et 299 prisonniers anglais transférés sur le Cossack. On laissa l'Altmark se dépêtrer tout seul de son piège de glace et continuer sa route vers l'Allemagne.

La légalité de cette affaire pouvait être - et elle le fut - interprétée différemment par chacun des trois protagonistes. En Angleterre, l'abordage de l'Altmark fut considéré comme un exploit et le cri de « Voilà la marine ! » poussé par les marins britanniques en se lançant à l'assaut du navire allemand devint vite célèbre. En Norvège, les sphères gouvernementales et le grand public furent à la fois irrités et consternés par ce qu'ils considéraient comme une violation flagrante de leur neutralité. En Allemagne, ce fut un immense cri d'indignation dans la presse et à la radio. Hitler manifesta une énorme fureur et, selon l'opinion de ses collaborateurs, l'incident de l'Altmark mit fin à ses hésitations sur l'invasion de la Norvège.

Le 19 février, il ordonna d'accélérer les préparatifs du Weserübung (l'opération Weser), nom de code du plan d'invasion de la Norvège. Deux jours plus tard, l'opération était confiée au général de corps d'armée von Falkenhorst. Le besoin de l'Allemagne de disposer de terrains d'aviation et des voies maritimes à proximité de la Norvège régla le sort du Danemark. Falkenhorst inclut dans le plan Weserübung l'occupation du Danemark et la mainmise, par la force, sur les aérodromes d'Aalborg, au nord du Jutland. Le ler mars, Hitler donna des instructions formelles pour l'invasion, passant outre aux objections des étatsmajors des armées de terre et de l'air.

La Norvège, d'une superficie à peu près égale à celle des îles Britanniques (trois quarts de la France), comptait, en 1940, environ trois millions d'habitants. Les communications terrestres, malgré un effort sensible, demeuraient difficiles, et les routes principales convergeaient toutes vers Oslo.

Le vieux système des communications maritimes s'étendait tout le long des côtes et permettait de pénétrer profondément dans les terres par les fjords. La population était surtout concentrée autour des villes du littoral.

Dans le projet Weserübung Nord, les Allemands avaient prévu de s'emparer d'Oslo, des villes côtières et de Narvik, dans l'extrême nord, par une série de coups de main, et, ensuite, de relier Oslo, par terre et par air, à Narvik. Dans l'espoir que les Norvégiens se résoudraient, bon gré mal gré, à l'inévitable, les troupes allemandes reçurent l'ordre de ne pas faire usage de leurs armes tant qu'on ne leur tirerait pas dessus, mais, dans le cas où une résistance se manifesterait, elles avaient pour consigne de riposter avec la plus grande vigueur.

Dans le cadre du Weserübung Sud, le plan d'occupation du Danemark, deux brigades motorisées devaient forcer la frontière danoise et pousser vers le nord jusqu'au Jutland pour s'emparer des terrains d'aviation d'Aalborg, déjà investis par des commandos de parachutistes et un bataillon aéroporté. D'autres unités devaient débarquer dans les îles danoises, s'emparer des ponts et marcher sur Copenhague à travers l'île de Sjaelland. A Copenhague, le vieux cuirassé Schleswig-Holstein avait pour mission de pénétrer dans le port et d'y débarquer un bataillon d'infanterie, tandis que la Luftwaffe, dans le ciel, ferait peser sa menace sur la ville et détruirait les avions au sol sur les terrains militaires.

Quand on apprit que la Finlande avait demandé la paix, Hitler et Raeder hésitèrent un moment, puis décidèrent de déclencher quand même Weserübung. Le 2 avril, Hitler donna ses ordres en conséquence, fixant la date de l'invasion aux premières heures du 9.

Le 3 avril, des bateaux marchands, chargés de troupes et de matériel, commencèrent à quitter les ports allemands, et, dans la matinée du 7, des navires de guerre mettaient le cap vers les lieux de débarquement.

Pendant ce temps, à Londres, Churchill avait fini par persuader Chamberlain d'autoriser le mouillage de mines dans les eaux territoriales norvégiennes.

Le 5 avril, le jour même du départ des mouilleurs de mines, les Britanniques faisaient parvenir une note d'avertissement aux gouvernements norvégien et suédois. Il faut, toutefois, remarquer que les opérations montées en Angleterre avaient des objectifs et une envergure absolument différents de ceux du plan Weserübung. Tandis que la Home Fleet demeurait à Scapa Flow, quelques destroyers et un mouilleur de mines devaient aller placer un champ de mines dans le Vestfjorden, aux abords de l'Ofotfjord et de Narvik, un autre dans les eaux territoriales entre Trondheim et Bergen, et un faux champ de mines près de Trondheim. Plus tard, le croiseur de bataille Renown, avec une escorte de quatre destroyers, partit renforcer la flottille qui se trouvait dans le Vestfjorden. Quelques bataillons embarquèrent sur des croiseurs à Rosyth ; d'autres sur des transports militaires dans la Clyde. Toutes ces troupes devaient demeurer dans les ports anglais jusqu'à ce qu'une action allemande contre la Norvège permît de justifier leur intervention.

La Navy entre en scène

Raeder savait parfaitement quels risques il prenait en faisant débarquer des troupes à l'ouest et au nord, mais il comptait sur la rapidité de son action pour surprendre la vigilance des Anglais et des Norvégiens. Il insista, cependant, pour que les navires regagnassent immédiatement leurs bases après avoir procédé aux opérations de débarquement, afin de ne pas risquer d'être pris quand la flotte britannique ferait son apparition au large des côtes norvégiennes.

Le 7 avril, l'aviation anglaise repéra et bombarda - sans résultat - des navires de guerre allemands qui faisaient route, de conserve, vers le nord. Le groupe I de cette flotte, composé des croiseurs de combat Gneisenau et Scharnhorst escortés de dix destroyers, transportait vers Narvik un régiment de la 3' division de montagne ; le groupe II comprenait le croiseur Hipper et quatre destroyers ayant à leur bord deux bataillons en route pour Trondheim. La présence des navires allemands fut signalée tout de suite à l'Amirauté et à sir Charles Forbes, commandant en chef de la Home Fleet. Dans la soirée du 7 avril, la Home Fleet quitta Scapa Flow et mit le cap sur la côte norvégienne, pour intercepter les Allemands.

Dans la nuit du 7 avril s'éleva une tempête qui devait balayer les côtes de Norvège pendant toute la journée du 8 et la matinée du 9. Les destroyers allemands des groupes I et II furent malmenés et forcés de rompre leur formation. Dans la matinée du 8, l'un d'eux se trouva en vue d'un destroyer inconnu qui tira deux salves dans sa direction avant de disparaître derrière un écran de fumée. Un peu plus tard, un autre des destroyers allemands, le Bernd von Arnim, aperçut à son tour le navire qui changea de cap pour se lancer à sa poursuite. Il s'agissait du destroyer britannique Glowworm, un des escorteurs du Renown, qui s'était séparé de l'escorte pour rechercher un homme tombé à la mer.

Soucieux avant tout m'accomplir sa mission me débarquement mes troupes entassées sur ses ponts, le Bernd von Arnim augmenta sa vitesse pour tenter de distancer son poursuivant, plus petit mais qui tenait mieux la mer. Il piquait mu nez dans les lames, endommagea son gaillard d'avant et dut réduire de nouveau sa vitesse. C'est alors que les deux navires se trouvèrent soudain en présence du Hipper, qui s'était détourné de sa route pour porter secours aux Allemands. A cause me la mauvaise visibilité, tous deux crurent d'abord avoir affaire à une unité britannique. Mais le Hipper ouvrit le feu et toucha le Glowworm à la première salve.

Le Glowworm s'entoura de fumée et parut changer me direction, le Hipper le suivit. Les deux navires man÷uvrèrent pour s'éperonner, mais le Hipper répondit trop lentement à son gouvernail et l'étrave du Glowworm vint le frapper de travers et déchira son blindage sur une longueur d'environ quarante mètres. Puis le Glowworm fit machine arrière, es flammes. Enfin, il y eut une explosion et il sombra. Le Hipper stoppa pour recueillir les survivants couverts de mazout.

Le vice-amiral sir Max Horton, commandant en chef mes sous-marins britanniques et connu pour ses intuitions, avait envoyé, de sa propre initiative, tous les submersibles disponibles croiser au large mes ports allemands et sur les routes maritimes vers la Norvège. Les sous-marins anglais purent voir, dans leurs périscopes, nombre de cargos en route vers le nord. Mais comme les ordres étaient me ne torpiller que les navires de guerre et les transports me troupes, ils laissèrent aller ces bâtiments, d'allure inoffensive. Pourtant, le 8 avril, le sous-marin polonais Orzel torpilla et coula le Rio-de-Janeiro. Une centaine de survivants, recueillis par mes bateaux de pêche norvégiens, se révélèrent être des soldats allemands, confirmant ainsi les premiers rapports reçus à Londres et à Oslo sur les mouvements et les embarquements me troupes dans les ports allemands.

Quand la Home Fleet quitta Scapa Flow, les groupes I et II me la flotte allemande étaient déjà loin as nord. Le 8 avril, à 4 heures du matis, Forbes, avec deux cuirassés et plusieurs croiseurs, se trouvait as sud-ouest du Trondheimfjord, tandis que, plus au sud, d'autres bâtiments britanniques croisaient au large me Bergen. Le Renown était sur le point de rejoindre les destroyers en train me poser leurs mises dans le Vestfjorden et le croiseur me bataille Repulse, ainsi que le croiseur Penelope, envoyés es avant par Forbes au reçu mes signaux mu Glowworm, se trouvaient entre les deux.

Quant aux Allemands, le groupe I et le groupe II, as nord-est me Forbes, attendaient l'occasion me pénétrer dans le Trondheimfjord. Plus lois au sud, le groupe III, composé mes croiseurs légers Kdln et Königsberg avec deux navires auxiliaires et des torpilleurs, était sur le point me pénétrer dans les fjords conduisant à Bergen. Le groupe IV, comprenant le croiseur léger Karlsruhe et quelques torpilleurs, faisait route vers Kristiansand. Enfin, le groupe V. qui comptait, entre astres, les croiseurs Blücher et Emden et le cuirassé de poche Lützow, faisait route vers le nord, au large mes côtes danoises.

 

La chute de la Norvège

Us hydravion britannique découvrit le Hipper et signala sa présence. Mais, à ce moment, le croiseur allemand se dirigeait vers l'ouest, et Forbes, ayant mis le cap au nordouest, le manqua. Puis, à 20 heures, le 8 avril, après avoir reçu d'autres rapports, le commandant de la Home Fleet commença à comprendre les intentions mes Allemands et se dirigea vers le sud, tout en ordonnant au Repulse et au Penelope me continuer leur route en direction du nord et de rejoindre le Renown. C'est ainsi qu'aux premières heures du 9 avril, tandis que les vaisseaux allemands pénétraient dans les fjords et s'approchaient des villes norvégiennes, la Home Fleet descendait vers le sud, à une centaine de kilomètres mes côtes, tandis que, tout au nord, le Renown et ses destroyers luttaient contre une mer déchaînée.

Le Gneisenau et le Scharnhorst, après avoir envoyé leurs destroyers dans le Vestfjorden en vue mu débarquement sur Narvik, mirent le cap en direction mu nord-ouest. Mais à l'aube, ce jour-là, ils rencontrèrent le Renown, qui les prit en chasse. Ils s'enfuirent, laissant passer l'occasion me couler le croiseur britannique, d'us modèle plus ancien et moins puissant. Tôt dans la matinée du 9 avril, les dix destroyers allemands du groupe I, battus par la tempête, remontaient l'Ofotfjord en direction de Narvik. Arrivés au large du port, ils aperçurent, à travers la neige qui tombait en rafales, l'Eidsvoll vieux bâtiment me la défense côtière norvégienne. L'Eidsvoll tira un coup de semonce à l'intention mes arrivants. Le commodore Bonte, qui se trouvait à bord du Wilhelm Heidekamp, fit mettre un canot à la mer et envoya un officier pour expliquer au capitaine Willoch, me l'Eidsvoll, que les Allemands venaient, en amis, protéger les Norvégiens contre les Britanniques et pour demander que les canons et les machines me l'Eidsvoll fussent mis hors me service. Willoch refusa me se soumettre à cette prétention et, pendant que le canot regagnait le destroyer, il fit pointer ses casons sur les Allemands. Quelques instants plus tard, trois torpilles coupaient son bateau en deux. Sur les 182 hommes de l'équipage, huit seulement purent être sauvés.

Trois destroyers allemands avaient déjà traversé le fjord pour atteindre Bjerkvik, sur la rive nord, afin de s'emparer du dépôt d'armes situé son lois de l'agglomération. Bonte en envoya alors trois autres à Narvik.

Au moment où les soldats allemands sastaient sur le quai, le Norge, frère jumeau me l'Eidsvoll, ouvrit le feu sur les assaillants.

Bien que le port fût encombré de navires marchands et que les eaux fussent prises par les glaces, gênant la précision me tir mes tubes lance-torpilles, deux torpilles touchèrent le Norge, qui chavira avant me couler. La moitié de l'équipage, seulement, réussit à se sortir mes eaux glacées mu fjord. Le général Dietl débarqua et demanda à voir le commandant me la garnison. Complètement déroutés, et se demandant s'ils n'avaient pas affaire à des Anglais, les soldats norvégiens n'avaient pas fait usage de leurs armes. Le colonel Ssnmlo, commandant de la garnison, avertit Dietl qu'il avait la ferme intention de résister et qu'il ouvrirait le feu dans us délai de trente minutes. Dietl discuta avec lui pour éviter ce qui, prétendait-il, serait inutile une effusion me sang, et il fit tant et si bien que le vieux colonel, à bout de nerfs, accepta de livrer le port. Alors, Dietl et Bonte, isolés dans les neiges du Nord avec leur petite troupe, et démunis d'armes lourdes, durent se préparer à recevoir les forces anglaises, supérieures en nombre, dont ils savaient qu'elles allaient arriver.

Au large de Trondheim, le Hipper échangea des salves avec les batteries qui gardaient l'entrée du fjord, pendant que ses destroyers, profitant de la diversion, y pénétraient à la vitesse de 25 noeuds et allaient débarquer leurs troupes dans la ville sans défense. A Bergen, les batteries de protection furent lentes à ouvrir le feu et s'enrayèrent à plusieurs reprises mais elles réussirent quand même à endommager le Kônigsberg et le navire auxiliaire Brenise avant que les troupes allemandes eussent débarqué et pris la ville. A Stavanger, le parachutage sur Sola se passa sans anicroche, et la ville tomba rapidement aux mains des Allemands. A Kristiansand, les batteries côtières commencèrent par tenir à distance les navires allemands qui approchaient dans le brouillard, mais les envahisseurs finirent par s'emparer de la ville.

Quant au Danemark, il était tombé aux mains des Allemands sans qu'eût été tiré pratiquement un seul coup de feu, et les envahisseurs purent tout. de suite utiliser les aérodromes d'Aalborg. A Copenhague, le roi ordonna de cesser toute résistance et le pays passa sans heurts sous le joug des nazis.

Par une ironie du sort, ce fut l'attaque vitale sur Oslo, menée à la fois par air et par mer, qui fut le plus près d'échouer. A l'aube du 9 avril, le croiseur lourd Blücher, ayant à son bord le vice-amiral Kummetz et le général Engelbrecht, avec un millier de ses soldats, fut coulé dans la passe de Drobak par les canons et les torpilles de la forteresse d'Oscarsborg, et les navires qui le suivaient furent forcés de redescendre vers l'embouchure de l'Oslofjord. Pendant ce temps, l'attaque aérienne se trouvait gênée par un épais brouillard, et les avions de transport de troupes reçurent l'ordre de revenir à Aalborg. Une de leurs formations, cependant ne tint pas compte de ces instructions et atterrit à Fornebu, l'aéroport d'Oslo. Malgré la destruction d'un certain nombre d'appareils par la défense norvégienne, les Allemands se rendirent maîtres de l'aérodrome sans grand mal. Le reste de la flotte aérienne, qui avait été ramené à Aalborg, refit le plein de carburant et remit le cap sur Oslo. Dans l'après-midi, le pont aérien était établi et les troupes allemandes pénétraient dans la ville.

13 mars 2006

aviation francaise

     Bloch MB-150
Bloch MB-150 series parked

 

Cet avion fit son premier vol en octobre 1937. Les pilotes français surent profiter de ses qualités (notamment de sa grande robustesse) pour transformer le ciel de France en un véritable enfer pour les Stuka qui croisaient leur chemin.

Type Chasseur monomoteur , de 1 080 CV  

Vitesse maximale

520 km/h

Vitesse ascensionnelle 833 m/min

 Plafond pratique

10 000 m

Rayon d'action

600 km

 Masse à vide

2 020 kg

Masse en charge

2 650 kg

 Envergure

10,5 m

Longueur

9,1 m

Hauteur

3,95 m

Armement 2 canons

20 mm

  et deux mitrailleuses de

7.5 mm




Curtiss Hawk H.75
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Type Chasseur monomoteur de 1 200 ch.

 Vitesse maximale

520 km/h

Vitesse ascensionnelle 900 m/min

Plafond pratique

10 000 m

Rayon d'action

965 km

 Masse à vide

2 060 kg

Masse en charge

2 608 kg

Envergure

11,35  m

Longueur

8,71 m

Hauteur

2,81 m

Armement 4 mitrailleuses de

7,5 mm

le H.75 était disponible en grand nombre dans l'Armée de l'Air au moment où les avions de

la Luftwaffe

envahissaient le ciel françaisCet avion était mal armé (pas de canon comme sur les Bloch MB-150 et Dewoitine D-520, ainsi que des munitions trop faibles pour leurs mitrailleuses) et lent, mais il était maniable et solideUne partie de ces appareils furent récupérés par les Britanniques et combattirent sous les couleurs de

la RAF

en 1940-1941





Dewoitine D-520
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Type Chasseur monoplace de 930 ch

Vitesse maximale

535  km/h

 Vitesse ascensionnelle 720 m/mn

 Plafond pratique

10 250 m

 Rayon d'action 1 150  km

 Masse à vide

2 122 kg

Masse en charge

2 676 kg

Envergure

10,18 m

Longueur

8,75 m

Hauteur

2,57 m

 Armement 1 de

20 mm

et 4 mitrailleuses de

7,5 mm

 

Cet avion est le plus moderne de l'Armée de l'Air en mai 1940. Il est le plus rapide, le plus maniable et le mieux armé de toute l'aviation française. Cet appareil pouvait tenir tête au redoutable Messerschmitt Bf-109, En mai 1940, les usines de Toulouse arrivaient à en produire huit par jour, ce qui représente une formidable prouesse. Armés de ces appareils, les pilotes de l'Armée de l'Air eurent 108 ennemis abattus officiellement et 39 probables pour 26 appareils perdus. Dès que leur assemblage était terminé, ils étaient envoyés sur le front. Quelques mois de plus auraient suffit pour qu'il puisse s'illustrer...

 








MS.406

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Type chasseur monomoteur de 860 cv

Vitesse maximale

485 km/h

 Vitesse ascensionnelle 850 m/min

Plafond pratique

9 400 m

 Rayon d'action (avec réservoirs externes)

800 km

 Masse à vide

1900 kg

 Masse en charge 2435 à

2472 kg

 Envergure

10,6 m

Longueur

8,16 m

Hauteur

2,83 m

 Armement un canon de

20 mm

et deux mitrailleuses de

7.7 mm

Principal appareil de l'Armée de l'Air francaise lorsque la guerre éclate, le M.S. 406 fut développé en 1934-35. Malheureusement, le Messerschmitt Bf-109 le supplantait à tous les niveaux : vitesse, armement, etc... En mai 1940,

la France

en dispose de 1 037 et les envoi au combat






potez serie 63L'image « http://www.ckclub.org/Camouflage/image008.jpg » ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.

Type Chasseur de jour et de nuit biplace de 700 cv

Vitesse maximale

440 km/h

 Vitesse ascensionnelle 550 m/min

Plafond pratique

10.000 m

Rayon d'action

1 225 km

Masse à vide

2.600 kg

Masse en charge

3.735 kg

 Envergure

16 m

Longueur

11.07 m

Hauteur

3.6 m

 Armement 1 ou 2 canons de

20 mm

, 4 à 6 mitrailleuses de 7.5

, et une mitrailleuse de

7.5 mm

 

 Avion multi-tâches s'il en est, le Potez 63 servait de chasseur, de bombardier léger et d'avion de reconnaissance. Bien que de bonne facture, les raids aériens de jour au-dessus de l'Allemagne transformèrent cet avion en tombeau volant...







LeO 45
L'image « http://perso.wanadoo.fr/sains/photos%20leo45/leo45.jpg » ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.

Type Bombardier moyen de 1 140 ch

Vitesse maximale

495 km/h

à

4.800 m

 Plafond pratique

9 000 m

Rayon d'action

2 300 km

 Masse en charge

11 385 kg

Envergure

22,50  m

Longueur

17,17 m

Hauteur

3,6 m

Armement 1 mitrailleuse de

7,5 mm

fixe et 1 canon de

20 mm

,

1 500 kg

de bombes en soute

 

Le LeO 45 est un bombardier rapide Il fait son premier vol le 16 Janvier 1937 et est aussitôt commandé en série Doté d'excellentes qualités de vol, il était un des plus fins de son époque, il subit de très lourdes pertes lors des attaques de jour face aux forces allemandes.


13 mars 2006

la crete

Les Allemands cherchaient un moyen simple pour, d'une part, soutenir les opérations de l'Afrikakorps en Libye en offrant une base à la Luftwaffe, d'autre part faire cesser les bombardements des gisements de pétrole roumains menés par les Anglais à partir de Crète. Tout naturellement leur choix s'est porté sur cette île de Méditerranée orientale, à mi-chemin entre la Grèce et la Libye. Côté allemand : le général Lohr, à la tête du 4ème corps aérien, et le général Kurt Student, qui commandait les troupes du 11ème corps aéroporté allemand , étaient opposés à l'unique dirigeant des forces alliées , le général Freyberg. En hommes, les Allemands disposaient de deux divisions, la 7ème parachutiste, et la 5ème de montagne, soit 22 000 hommes, transportés par 500 avions. Côté allié, 32 000 soldats du Commonwealth et 10 000 Grecs. En octobre 1940, les Anglais disposaient de 15 000 hommes en Grèce, sur demande du gouvernement grec. Ils avaient aménagé 3 aérodromes, et des bases navales dans les baies de Suda et Mirabella. . Pour ce faire, le général Freyberg, à la tête de plusieurs unités britanniques, de la 2ème division d'infanterie néo-zélandaise et de 10 000 soldats grecs, commença à organiser la défense de l'île. Mais, disposant de peu de matériel , il se concentra donc sur la protection des ports et des aérodromes, et renvoya les avions en Égypte, estimant qu'ils n'étaient pas suffisants. L'invasion de la Grèce n'était pas finie que déjà à partir du 25, Hitler ordonnai de préparer celle de la Crète, baptisée opération Mercur. Le plan était simple: étant donné que la Royal Navy dominait les mers, l'attaque devait se faire par une division parachutiste et une division d'infanterie de montagne, transportées par 500 avions de transport. Pour les appuyer, 300 bombardiers et 250 chasseurs étaient prévus. Student, quant à lui, désirait prendre par surprise les 3 aérodromes en divisant ses hommes en 3 groupes    Pour préparer le terrain, les Allemands bombardèrent massivement à partir du 14 mai, et le 20 mai 1941, les parachutistes sautèrent près des aérodromes alliés. Mais ils n'atteignirent aucun de leurs objectifs. Student concentra alors ses forces sur Malémé et s'en empara le 21. Jusqu'au 26, les troupes alliées se battirent, perdant du terrain de jour en jour, si bien que l'amiral Rawlings, ayant envoyé une escadre de soutien, dû la retirer. Le 27, Freyberg donna l'ordre d'évacuer l'île. Dans la nuit du 29 au 30, deux croiseurs embarquèrent les défenseurs d'Héraklion. Ceux de Réthymnon, qui n'avaient pas reçu l'ordre d'évacuation, se rendirent le 30 mai. La nuit suivante, Freyberg fit rembarquer le gros de ses troupes à Sfakion, au sud. Le 1er juin, les unités qui n'avaient pas pu être évacuées se rendirent.

    Plus de 7 000 soldats et paras allemands furent tués ou blessés durant cette campagne, elle coûta également au IIIème Reich 20 avions de transport et 180 chasseurs. Les pertes alliées étaient bien plus terribles : 17 000 de leurs soldats furent tués, blessés ou fait prisonniers. De plus, tout le matériel lourd, les véhicules ainsi que 10 navires furent perdus. Cette opération fut un succès pour les Allemands, mais il n'y eu plus d'opération aéroportée allemande massive jusqu'à la fin de la guerre

13 mars 2006

aviation americaine

les bombardier lourd :

 

comparaison de taille entre le b-17;le b-29 ; le b-36

 

 

 

 

b-17

Comparé au Liberator, le B-17 était beaucoup plus résistant aux coups ennemis et volait mieux en formation, mais sa charge de bombe était nettement inférieure .Moins construit , c'est pourtant lui qui lâcha le plus de bombes sur l'Europe occupée  mais il y eu un prix à payer: un B-17 sur trois avait été détruit avant la fin de la guerre.

Equipage : 10 ;Envergure : 31,80 m;Longueur : 22,80 m;Hauteur : 5,80 m
Moteur : 4 moteur  de 1.200 ch;Masse : maximum au décollage, 29.700 kg
Armement : 13 mitrailleuses de 12.7 mm; charges offensive de 2.724 kg
Vitesse maximale : 462 km/h;Plafond : 10.670 m;Autonomie : 1.760 km

b-29

Conçu en tant qu'avion de bombardement stratégique à long rayon d'action, le B-29 était équipé de tourelles commandées à distance et d'une cabine pressurisée. Les B-29 furent l'instrument privilégié de la campagne de bombardement stratégique contre le Japon. Ils commencèrent par opérer à partir de bases chinoises puis dans les Mariannes En une seule nuit de mars 1945, les B-29 causèrent la mort de 130.000 personnes à Tokyo. Ils servirent notamment à larguer la première bombe atomique

Equipage: 11;Envergure: 43.05 mètres;Longueur: 30.20 mètres;Hauteur: 8.46 mètres;Poids à vide: 33 765 kg;Poids en charge: 61 240 kg
Vitesse maximum: 575 km/h;Plafond utile: 10 973 mètres;Autonomie: 5 230 km;4 moteurs 2 200 Cv ;Quantité: 2 527 exemplaires
Armement:9 072 kg de bombes;1 canon de 20mm (100 coups);12 mitrailleuses de 12.7mm (12000 coups)

 

 

 

b-36

Le B-36 est le plus gros bombardier jamais mis en service dans l'USAAF. Il nait en 1941 comme projet d'un bombardier vraiment intercontinental, pour le cas où l'Angleterre tomberait aux mains de l'Allemagne. Son développement prit énormément de retard et le premier vol n'eut lieu qu'après la guerre.
Il entra en service au début des années 50 est resta l'arme principale du Strategic Air Command (responsable pour la guerre nucléaire) jusqu'à leur remplacement par les B-52 à partir de 1956
Envergure: 70.10 mètres;Longueur: 49.40 mètres;Hauteur: 14.22 mètres;Poids à vide: 59 757 kg;Poids en charge: 125 423 kg
6 moteur;Puissance totale: 18 000 CV;Vitesse maximum: 557 km/h;Plafond utile: 11 582 mètres;Autonomie: 15 288 km;Quantité: 383 exemplaires
32 659 kg de bombes; 12 canons de 20mm

 

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